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Dimanche 26 octobre 2025: Saints Pères du 7ème concile oecuménique

Dimanche 26 octobre 2025: Saints Pères du 7ème concile oecuménique

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,

Les Pères du septième concile œcuménique

Nous célébrons, aujourd’hui, la mémoire des saints Pères réunis pour le septième concile œcuménique à Nicée, au huitième siècle, contre ceux qui rejetaient la vénération des saintes icônes. Ce concile a duré trois semaines et il a rassemblé trois cent cinquante évêques. Les moines étaient fortement représentés à ce concile : ils étaient au nombre de cent-trente-six. Rappelons qu’ils avaient été grandement persécutés par les empereurs iconoclastes.

Les saints Pères du septième concile ont condamné tous les hérétiques qui interdisaient aux chrétiens de vénérer les icônes du Christ, de la très sainte Mère de Dieu et des saints. Lors de la dernière session, ils ont proclamé la définition suivante :

« Les saintes images devront être placées dans les églises de Dieu ainsi que dans les maisons : aussi bien, l’icône du Seigneur, celle de la très sainte Mère de Dieu que celle des saints anges et de tous les saints.

En contemplant ces icônes, les fidèles seront amenés à vénérer leurs modèles. Car l’honneur rendu à l’icône remonte jusqu’à son modèle ».

Les saints Pères ont défendu, non seulement la vénération des icônes, mais aussi la réalité de l’Incarnation du Fils de Dieu. L’icône du Christ, si celle-ci est réalisée en respectant la tradition de l’Eglise, devient la présence véritable de la personne divine et humaine du Christ, pour tous ceux qui la vénèrent avec foi et piété. Nous pouvons dire la même chose à propos de l’icône de la très sainte Mère de Dieu et de l’icône des saints de notre Eglise.

Le septième concile a proclamé que les icônes doivent être honorées avec la même vénération que celle témoignée pour la sainte Croix et le saint Evangile. La persécution contre les saintes icônes, au-delà des icônes, voulait s’opposer à la spiritualité monastique et lutter contre l’indépendance de l’Eglise.

Par ailleurs, les défenseurs des icônes représentaient aussi l’humanisme chrétien et la renaissance de la culture face à tous ceux qui considéraient la peinture, et notamment la peinture des saintes icônes, comme un art maudit.

Les saints Pères ont aussi déclaré :

« comme on le fait pour la Croix et pour l’Evangile, on offrira de l’encens et des cierges en leur honneur ».

Voilà pourquoi on encense l’iconostase pendant les offices liturgiques.

Rétablissement de la vénération des icônes, lors du septième concile œcuménique

Le second concile de Nicée est le septième et dernier concile œcuménique qui a été reconnu par l’Eglise orthodoxe. L’ensemble des sept conciles représentent la perfection par le chiffre « sept » contenu dans les saintes Ecritures.

Voilà pourquoi l’Eglise orthodoxe est souvent appelée l’Eglise des sept conciles œcuméniques.

Léonid Ouspensky nous a rappelé que les saints sont toujours représentés de face et ne sont jamais vus de profil. En effet, le profil interrompt la communion. Le profil est comme un début d’absence.

Léonide Ouspensky

La représentation de face sur l’icône exprime la relation intime entre le fidèle et le saint qui est présent, sur l’icône. Léonide Ouspensky a aussi écrit que nous avons perdu, malheureusement, la clé du langage de l’icône.

Amen