Dimanche 14 février 2021 — 36ème dimanche après la Pentecôte

 Avant-fête de la Sainte rencontre du Seigneur

Dimanche de Zachée 

(Lc 19 ;1-10)

 

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit,

« Et voici, un homme riche, appelé Zachée, chef des publicains, cherchait à voir qui était Jésus » (Lc 19, 2).

Zachée, il ne désire pas seulement voir Jésus, il veut voir qui est Jésus, il essaye de découvrir le mystère de la personne du Christ.

C’est vrai pour nous tous : ce n’est pas seulement la question de connaître le Jésus historique ou Jésus de Nazareth. C’est essayer de percer, même un tout petit peu, le mystère du Christ, le Fils de Dieu.

Il s’agit de comprendre le fait que le Christ est venu sur terre pour nous sauver et nous rendre notre dignité et notre liberté, pour nous révéler l’image de Dieu qui se trouve en chacun de nous.

Jésus est notre pasteur, qui possède cent brebis : s’Il perd une brebis, Il laisse les 99 autres brebis dans le désert afin de chercher celle qui s’est perdue, jusqu’à ce qu’Il la trouve.

« De retour à la maison, cet homme appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé ma brebis qui était perdue » (Lc 15, 6).

Zachée désire voir Jésus, mais il ne le peut pas, parce qu’il est petit.

Pour faire court, être de petite taille signifie : ne pas avoir une grande connaissance sur Dieu, ne pas posséder de vertus, ne pas avoir de la patience, manquer de pureté, manquer de temps consacré à la prière.

En ce sens, nous sommes tous petits.

Et ainsi, comme aussi Zachée, nous devons monter sur un arbre afin de compenser notre faiblesse spirituelle et de contempler qui est le Seigneur.

Zachée : il veut voir qui est Jésus, il essaye de découvrir le mystère du Christ, il espère dans la venue de Jésus dans sa propre maison, en dernier lieu, il espère dans le salut.

Finalement, Zachée suit le conseil que Jésus nous a donné dans l‘évangile :

« Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Mt 6,21).

Zachée nous enseigne, aujourd’hui, que nous devons désirer ce qui est juste : c’est-à-dire voir qui est Jésus, connaître Dieu un peu plus chaque jour, découvrir la justice de Dieu et, en particulier, choisir la vraie vie.

La vie véritable, c’est la vie dans le Royaume de Dieu, c’est aussi la vie éternelle.

A propos de la vie éternelle, le Christ nous a laissé cette magnifique définition, dans une longue prière adressée à son Père, dans l’évangile selon saint Jean le théologien :

« La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jn 17, 3).

Amen.

higoumène Alexis