Dimanche 8 mai 2022

Troisième dimanche après Pâques

Dimanche des saintes femmes myrrhophores

 (Mc 15,43 – 16,8)

 

Le Christ est ressuscité !

Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit,

Nous venons d’entendre ces paroles dans l’évangile : Joseph a acheté un linceul, il a descendu Jésus de la croix, il l’a enveloppé dans le linceul et l’a déposé dans un sépulcre taillé dans la pierre.

L’évangéliste Marc a ajouté : Marie de Magdala et une autre Marie ont regardé où l’on mettait le corps de Jésus.

C’est cette continuité du regard qui est importante.

Aujourd’hui, nous célébrons la mémoire des saintes femmes myrrhophores, en particulier, la mémoire de sainte Marie de Magdala, égale aux apôtres.

Marie de Magdala et l’autre Marie ont longtemps regardé le sépulcre, dans lequel a été mis le corps de Jésus.

Elles sont restées, en pleurs, en face du sépulcre jusque tard dans la nuit.

Dans notre vie quotidienne, nous sommes toujours pressés.

Nous ne prenons pas le temps de nous arrêter, de regarder en silence autour de nous.

Pourtant nous devons essayer de comprendre le mystère des choses au-delà des apparences, nous devons essayer de comprendre, en particulier, le mystère de la vie et de la mort.

Aujourd’hui, nous célébrons la mémoire du saint apôtre et évangéliste Marc : lui aussi a trouvé le temps de regarder en silence et, en particulier, de méditer sur le mystère de la personne du Christ, homme et Dieu.

Un jour, on a supplié Marc de mettre par écrit la doctrine divine enseignée par l’apôtre Pierre.

Saint Pierre a accepté, et Marc a écrit un résumé des actes et des paroles du Sauveur de manière simple et pleine de vie.

Lorsque Marc a terminé cette œuvre, saint Pierre l’a envoyé en Egypte, afin d’y annoncer là-bas la Bonne Nouvelle.

Il est arrivé à Alexandrie, une ville très grande et païenne, où il a accompli des miracles.

Il répandait partout, sur son passage, la lumière de l’Evangile.

Mais les habitants étaient jaloux de ce disciple du Christ et ils cherchaient à le tuer.

Un jour, ils se sont précipités sur lui, ils l’ont accusé et ils ont montré de la haine à son égard.

On l’a persécuté, on l’a torturé et, ensuite, on l’a mis en prison.

A la fin, on l’a conduit sur une haute montagne, c’est là qu’il est mort.

Il était âgé seulement de cinquante-sept ans.

Son corps a été déposé dans le creux d’un rocher.

Au-dessus de son tombeau, a été construite une église.

Cette église est devenue un haut lieu de piété pour les chrétiens de cette ville d’Alexandrie.

Amen

higoumène Alexis