Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,
Au début, le docteur de la Loi a raisonné comme s’il était le centre du monde.
Par cette parabole, Jésus l’a enseigné à se « décentrer ». Le prochain, c’est celui qui a montré de la miséricorde, pas celui qui l’a reçue.
Le docteur de la Loi a posé la question :
« qui est mon prochain ? ».
Il s’est mis au centre, il s’est considéré comme la référence, il n’est pas sorti de lui-même.
A la fin, par sa question, Jésus a retourné la situation et l’a changée.
Dès lors, c’est à chacun de nous de se demander :
« Comment devenir le prochain de celui qui souffre ? »
Les pauvres et les souffrants se trouvent au centre, c’est autour d’eux que les choses doivent s’ordonner. Nous ne devons pas raisonner à partir de nous-mêmes mais à partir de l’autre. Nous devons oublier notre volonté et notre opinion. Nous devons agir seulement en fonction de celui qui souffre et qui a besoin de notre aide.
Dans cette parabole, Jésus nous enseigne que nous devons sortir de notre champs d’action et regarder autour de nous pour voir la souffrance là où elle se trouve. Le prochain, c’est celui dont tu t’occupes, que tu rencontres et que tu aides. C’est à toi de faire de cet homme ton prochain ou non.
Tu peux faire de tout homme, que Dieu a placé sur ton chemin, ton prochain à condition de savoir l’aimer, le regarder, être patient avec lui et lui accorder de l’importance, en toute sincérité et sans calcul, évidemment.
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Nous sommes, en ce moment, réunis dans l’église.
Après la liturgie, lorsque nous allons quitter l’enceinte de l’église et que nous allons retourner dans le monde, si nous rencontrons un homme qui souffre, est-ce que nous allons changer de trottoir et passer outre ?
Juste avant la fin de la liturgie, le prêtre prononce la prière derrière l’ambon, tout haut :
« sortons en paix ».
Le chœur répond :
« Au nom du Seigneur ».
Puis, il dit en particulier :
« donne la paix au monde qui est tien, à tes églises, aux prêtres et à tout ton peuple … ».
Chaque être humain a été créé à l’image et selon la ressemblance de Dieu.
Chaque être humain jouit des mêmes droits que les autres, sans exception. C’est pourquoi, nous devons pratiquer la miséricorde sans distinction et sans discrimination.
Amen