Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,
Jusqu’à sa guérison, cette femme était courbée et elle ne pouvait pas relever la tête. Elle ne pouvait pas se redresser pour voir le ciel, se tenir debout et prier sereinement. Cette femme n’était pas libre, elle était courbée sous le poids des soucis de l’existence. Un jour, Jésus lui a dit :
« Femme, tu es délivrée de ton infirmité ».
Nous ressemblons à cette femme parce que nous sommes courbés sous le poids du péché. Le péché pèse sur nous, il nous incline vers la terre, il nous éloigne de Dieu et aussi les uns des autres.
Le Seigneur peut venir à notre rencontre et nous adresser une parole pour nous accorder le pardon et pour nous restituer notre dignité. Si nous déposons vraiment tous nos soucis quotidiens, le Seigneur saura nous relever et nous faire tenir droit et debout pour glorifier Dieu.
Jésus a donné à cette femme son identité de femme libre.
Cette femme était soumise aux forces du mal comme si elle était emprisonnée. Nous devons prendre conscience que les forces du mal existent, qu’elles cherchent à nous courber vers la terre puis à nous détruire. Notre âme doit rester libre et ne jamais être soumise aux forces du mal. Le fidèle ne craint pas de transgresser les règles qui sont passagères, lorsque la charité le réclame. Le Christ s’est efforcé, sans cesse, d’accorder aux croyants la liberté et la dignité. Le Christ nous a dit :
« Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6,36).
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Aujourd’hui, nous célébrons la mémoire de la sainte et grande martyre Catherine.
Elle est née à Alexandrie, la capitale de l’Egypte.
A cause de sa réputation, de la noblesse de son origine, de sa beauté et de sa richesse, des hommes nombreux voulaient l’épouser. Mais Catherine a refusé de se marier.
Un jour, elle est allée prendre conseil auprès d’un homme chrétien qui vivait hors de la ville. Celui-ci lui a parlé du Fils de Dieu, qui s’est incarné pour notre salut, et lui a donné une icône de la très sainte Mère de Dieu tenant l’enfant dans ses bras. Catherine s’est rendue une deuxième fois auprès du saint homme : celui-ci lui a enseigné les mystères de la foi chrétienne et, à la fin, il l’a baptisée. A cette époque, l’empereur romain a obligé les habitants à participer à des sacrifices païens.
Catherine a refusé de se soumettre à l’ordre de l’empereur et elle a affronté, dans une discussion publique, des sages et des philosophes en présence de la foule. La jeune fille était seule mais elle rayonnait de la grâce du Saint-Esprit. Elle a proclamé que le monde a été créé de rien par le seul vrai Dieu éternel et que l’homme a été délivré de la mort par l’incarnation du Fils de Dieu.
Catherine a été soumise à la torture et a été jetée en prison. Un jour, on l’a emmenée hors de la ville et on lui a coupé la tête.
Deux anges ont transporté son corps d’Alexandrie au Mont Sinaï. Son corps a été découvert plus tard, au huitième siècle, et il a été transféré dans le monastère fondé par l’empereur auparavant. Beaucoup plus tard, au quatorzième siècle, le monastère a pris le nom de sainte Catherine.
Son corps se trouve toujours dans ce monastère et il accomplit de nombreux miracles pour tous les fidèles qui le vénèrent.
Amen