jeudi 21 septembre 2023
Nativité de la Très Sainte Mère de Dieu
Au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,
L’année liturgique commence par la fête de la Nativité de la Très Sainte Mère de Dieu.
C’est que la Vierge Marie occupe une place très importante pour nous chrétiens.
En effet, le fondement de notre foi, c’est l’Incarnation : Dieu est devenu un homme, pour cela Il a habité dans le sein d’une femme, la toujours Vierge Marie.
Pour cette raison, nous fêtons, en premier et avec une grande solennité, la naissance de Marie : plus tard, elle est devenue la Mère de Dieu, celle qui a enfanté Dieu.
La Nativité de Marie a apporté une immense joie à ses parents et, par eux, au monde entier.
C’est d’ailleurs ce qu’expriment les paroles du tropaire de la fête :
« Ta Nativité, ô Vierge Mère de Dieu, a propagé la joie à tout l’univers : car de toi s’est levé le soleil de justice, le Christ notre Dieu … ».
Voici le récit de la naissance de Marie : Joachim et Anne étaient justes devant Dieu. Malgré leurs prières, ils n’avaient pas d’enfant et ils étaient tous deux âgés.
Un jour, Joachim a apporté une offrande au Temple à Jérusalem.
Le grand prêtre l’a renvoyé et lui a reproché qu’il n’avait pas d’enfant.
Joachim s’est enfui hors de la ville. Sur les collines, au milieu des troupeaux, il a cherché à consoler son âme devant le Seigneur.
Un ange lui est apparu. Anne, qui était restée à la maison, a reçu la vision de l’ange. Cet ange leur a annoncé à tous les deux la naissance d’une enfant bénie par Dieu.
Anne a couru pour rejoindre Joachim. Les deux époux se sont embrassés aux portes de la ville, dans la joie de cette bonne nouvelle.
Au bout de neuf mois, Anne a donné naissance à un enfant. Elle a aussitôt demandé à la sage-femme : « quel enfant ai-je mis au monde ? ». La sage-femme lui a répondu : « une petite fille ! ».
Anne s’est écriée : « mon âme a été glorifiée en ce jour ». Elle a couché l’enfant avec beaucoup de précautions pour le faire dormir. Puis elle lui a donné le nom de Marie.
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Lorsque Marie a atteint l’âge d’une année, sa mère Anne s’est adressée au Seigneur en Lui disant :
« Je veux chanter au Seigneur Dieu un chant d’allégresse parce qu’Il m’a visitée et qu’Il m’a donné un fruit de sa justice.
Qui annoncera maintenant qu’Anne est devenue mère ? Apprenez, vous tous, qu’Anne est devenue mère ! ».
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La Vierge Marie : nous ne connaissons presque rien d’elle ni de sa vie. Elle reste très discrète, elle est même presque inaperçue dans les pages de l’Evangile. Même si nous savons qu’elle suivait son Fils partout, jusqu’à sa mort sur la croix, au mont Golgotha.
C’est que la Mère de Dieu a marché sur la voie que le Christ a empruntée : la voie de l’humilité, du don de soi, de l’obéissance et de la croix.
Elle n’a revendiqué aucune gloire. Elle a simplement répondu à l’ange Gabriel, lors de l’Annonciation :
« Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole » (Lc 1,38).
Sa grande dignité, sa gloire, sa vraie grandeur, c’est qu’elle a été obéissante et fidèle, elle est celle qui a écouté puis gardé jusqu’au bout la parole de Dieu.
C’est à elle, en premier lieu, que s’adresse cette parole entendue à l’instant :
« Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (Lc 11,28).
Amen
higoumène Alexis
