lundi 8 janvier 2024
après-fête de la Nativité du Christ
synaxe de la Mère de Dieu
Au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Joseph s’est levé, il a pris de nuit le petit enfant et sa mère et il s’est retiré en Egypte : il y est resté jusqu’à la mort d’Hérode.
Le Christ, l’enfant nouveau-né, se révèle à nous comme un modèle d’humilité.
Celui, qui a créé le ciel et la terre, s’est enfui devant le danger pour nous montrer qu’Il s’est incarné, qu’Il s’est fait homme en vérité et non en apparence.
Dès les premiers jours de sa vie sur terre, le Christ a accepté de souffrir, non seulement de la faim, de la soif et du froid, mais aussi de l’exil, de la peur et de la persécution. Ceci, afin de devenir un exemple pour ses disciples et, bien sûr, pour nous tous chrétiens.
C’est Lui-même qui nous a enseignés par sa parole :
« Vous serez haïs de tous à cause de mon nom : celui qui persévèrera jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé » (Mt 10,22).
Il a ajouté à un autre endroit de l’Evangile :
« Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » (Jn 15,20).
En tant que chrétiens, nous avons déjà connu et nous aurons à connaître des épreuves et des difficultés, mais nous devrons les vaincre dans la patience et dans la fidélité à notre Seigneur.
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Dans l’évangile d’aujourd’hui, nous avons entendu une parole extraite du livre du prophète Osée :
« D’Egypte, j’ai appelé mon Fils ».
Nous savons que, dans l’Ancien Testament, l’Egypte représentait une terre emplie de passions et de péchés. Jésus est venu dans le monde pour nous conduire à rejeter les idoles.
Rejeter les idoles et choisir la connaissance de la vérité, cela signifie de quitter le pays d’Egypte et de se rendre dans la Terre promise.
Finalement, après la mort d’Hérode, la sainte famille est sortie d’Egypte, elle est allée dans le territoire de la Galilée et elle est venue demeurer à Nazareth.
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A Nazareth, Jésus a appris de Joseph, son père terrestre, le modeste métier de charpentier. Lui, le Verbe Créateur de toutes choses, s’est fait volontairement faible et ignorant, afin de nous révéler la vraie connaissance, la connaissance de Dieu.
Ainsi, le Seigneur a passé son enfance à Nazareth dans l’effacement, dans la paix, dans le travail quotidien, dans l’humilité et dans l’obéissance à ses deux parents : à son père Joseph et à sa mère Marie.
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Aujourd’hui, nous célébrons la synaxe de la Très sainte Mère de Dieu et nous rendons hommage à la toute sainte Vierge Marie.
D’après le synaxaire, qui rassemble les vies des saints de notre Eglise orthodoxe, la synaxe de la Mère de Dieu est probablement la plus ancienne des fêtes mariales et remonte au 5ème siècle.
La synaxe est l’occasion, le lendemain de la fête, d’honorer la personne qui a été choisie par Dieu pour servir d’instrument à l’accomplissement de son dessein.
Aujourd’hui, nous célébrons la Théotokos, celle qui est vraiment la Mère de Dieu, celle qui a donné naissance au Fils de Dieu, tout en restant vierge dans son âme et dans son corps : Marie n’a pas conçu dans le plaisir et elle n’a pas, non plus, enfanté dans la douleur.
Amen
higoumène Alexis
