Dimanche 12 juin 2022

Fête de la Pentecôte

Descente du Saint Esprit

Jour de la Sainte Trinité

 (Jn 7, 37-52 — 8, 12)

 

Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit,

Le mot « Pentecôte », en grec, signifie « le cinquantième jour ».

C’est le jour de la Pentecôte que le Saint Esprit est descendu sur les apôtres sous forme de langues de feu, cinquante jours après la Résurrection du Christ.

Dans le Saint Esprit, à l’image des apôtres, tous les fidèles sont unis mais ne se confondent pas, parce que chacun d’entre nous garde son identité.

Dans l’histoire de l’humanité et encore aujourd’hui, nous voyons de la haine, des divisions et des guerres entre les peuples.

En fait, seuls le Christ et le Saint Esprit, envoyés par le Père, peuvent surmonter les divisions.

Eux seuls peuvent faire régner l’harmonie entre les hommes.

Comment le Saint Esprit peut-Il habiter en nous ?

Nous ne pouvons pas répondre à cette question.

C’est une énigme, on ne peut pas l’expliquer.

Dans toutes nos prières adressées à Dieu, nous Lui demandons de nous accorder le don du Saint Esprit.

Nous Lui demandons que le Saint Esprit vienne en nous et demeure en nous.

Saint Séraphim de Sarov nous a enseignés que le but de la vie chrétienne, c’est l’acquisition du Saint Esprit.

Cela nous est permis aujourd’hui.

En effet, depuis le jour de la Pentecôte, le Saint Esprit est communiqué à chacun d’entre nous, de façon personnelle, dans l’Eglise.

L’Eglise, c’est le lieu où nous pouvons recevoir les dons et les richesses de l’Esprit.

Le baptême, la chrismation et la communion : ce sont les trois sacrements qui sont donnés dans l’Eglise, par l’intermédiaire desquels le Saint Esprit vit et habite en nous.

Lors de la chrismation, chacun de nous reçoit l’onction du saint chrême sur les différentes parties du corps, avec cette parole que le prêtre prononce à chaque fois :

« Sceau du don du Saint Esprit ».

Cette onction du saint chrême, nous sommes libres de l’allumer auprès de la grâce du Saint Esprit ou bien de la laisser s’éteindre.

C’est là tout le problème de la liberté dans l’Eglise.

Il nous appartient de conserver, en nous, le feu de l’Esprit Saint.

La fête de la Pentecôte est, à la fois, la fin et le début du cycle liturgique.

La fête de la Pentecôte est aussi, à la fois, la fin des cinquante jours de Pâques et le début du temps de l’Eglise.

Pendant le temps de Pâques et jusqu’à aujourd’hui, nous, les fidèles, nous ne nous mettons pas à genoux.

Immédiatement après la liturgie, nous allons célébrer des vêpres, au cours desquelles l’Eglise nous invite à prier à genoux.

Au cours de ces vêpres, nous entendrons trois longues prières et nous serons à genoux.

Nous adresserons ces prières à Dieu dans un esprit de pénitence, que nous garderons jusqu’à la fête prochaine de Pâques.

Au cours des vêpres de la Pentecôte, qui ont été célébrées hier soir, nous avons entendu quelques chants qui sont chantés pendant toute l’année liturgique.

Il y a la très belle prière au Roi du Ciel, Consolateur.

Nous la disons plusieurs fois dans la journée : au réveil, avant le début du travail ou des études, avant chaque action importante, le soir, enfin, avant le sommeil.

C’est la seule prière que nous adressons directement et personnellement au Saint Esprit.

La personne du Saint Esprit est difficile à saisir et à comprendre.

En fait, Il est sans cesse caché derrière ses dons.

« Roi du Ciel, Consolateur,

Esprit de vérité, Toi qui es présent et

Qui remplis tout …

Viens et demeure en nous … »

Amen

higoumène Alexis