dimanche 7 janvier 2024 — fête de la Nativité du Christ

dimanche 7 janvier 2024

fête de la Nativité du Christ

 

Au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Voici les premiers mots du tropaire de la fête de la Nativité du Christ :

« Ta Nativité, ô Christ Notre Dieu, a fait resplendir pour le monde la lumière de la connaissance … ».

« Pождество твое, Христе Боже наш, возсия мирови свет разума ».

En naissant à Bethleem, le Christ, Lui qui est éternel et infini, est entré dans le temps et dans l’espace.

Nous devons accueillir et accepter ce mystère. Nous devons considérer que la naissance de Jésus n’a pas ajouté une quatrième Personne : le Fils de Dieu et le fils de Marie représentent la même personne.

Les mages étaient des savants, des astrologues, des hommes hautement considérés : ils sont venus d’Orient, ils ont vu l’étoile, ils ont cru à la prophétie et ils ont voulu adorer le Roi des Juifs.

Les mages ont été menés par l’étoile, puis ils ont vu l’enfant nouveau-né et ils se sont prosternés à ses pieds. Ils ont abandonné leur savoir et ils ont reconnu en Jésus le vrai Dieu.

Suivons leur exemple : abandonnons notre savoir, notre réputation, nos certitudes et nos habitudes, pour accueillir, avec humilité, le Christ dans notre vie quotidienne.

« Ta Nativité, ô Christ Notre Dieu, a fait resplendir pour le monde la lumière de la connaissance … ».

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Un ange du Seigneur est apparu à Joseph et lui a dit : « tu donneras à l’enfant le nom de Jésus ». Puis il a ajouté : « C’est Lui qui sauvera son peuple de ses péchés ».

C’est bien la principale œuvre du Christ, né aujourd’hui et venu sur terre parmi nous : nous sauver du mal principal que représente le péché, ce péché qui est la source de tout mal dans le monde.

D’ailleurs, pendant tout son ministère parmi les hommes, Jésus n’a pas cessé de prononcer cette parole encourageante :

« Tes péchés te sont pardonnés ».

L’évangéliste Matthieu nous a rappelé la prophétie d’Isaïe :

« On lui donnera le nom d’Emanuel : ce qui signifie ‘Dieu avec nous’ ».

Ainsi, les deux noms, Jésus et Emmanuel, qui sont donnés au Christ, expliquent le sens de sa mission dans le monde : Il est venu nous délivrer du péché et Il est venu comme Dieu car seul Dieu peut pardonner les péchés.

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« Ta Nativité, ô Christ Notre Dieu, a fait resplendir pour le monde la lumière de la connaissance … ».

A partir d’aujourd’hui, où nous célébrons la fête de la Nativité du Christ, il faudrait si possible aller à l’église d’une autre façon : non par pieuse obligation, ni par contrainte, ni par simple habitude ou tradition, mais avec plaisir et avec une immense joie. Car le Fils de Dieu s’est incarné, Il s’est fait semblable à nous, Il a assumé notre nature humaine et Il a accepté de partager notre condition, sauf en ce qui concerne le péché.

En étant attentifs, nous pouvons trouver notre plaisir et notre joie, pendant les offices liturgiques, en écoutant les prières, les chants et les lectures. Souvenons-nous, avec respect, des saints de notre Eglise qui ont composé nos offices et qui nous communiquent, à travers ces offices, leur expérience de prière et leur connaissance du Seigneur : grâce à eux, nous pouvons comprendre, chaque jour davantage, la langue liturgique qui résonne dans l’église.

Hier soir, les vigiles ont commencé par la célébration des grandes complies : c’est un office dont le caractère est pénitentiel.

Ce matin, nous célébrons la divine liturgie selon saint Basile le Grand, qui revêt presque toujours le caractère d’une période d’attente ou de préparation d’un événement plus grand. Cela nous renvoie à la veille de la Théophanie (le 18 janvier), au grand Jeudi et au grand Samedi saints, et bien sûr aux dimanches du grand Carême.

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Les Pères de l’Eglise, qui ont mis au point l’ordonnancement des offices, avec une grande pédagogie à notre égard, pour notre édification spirituelle, ont voulu nous montrer que l’Incarnation du Fils de Dieu, à côté de la joie qui nous est conférée, avait pour but de sauver et de délivrer les hommes du péché.

J’ai rappelé, précédemment, la parole prononcée par l’ange du Seigneur, qui est apparu à Joseph :

« … l’enfant que Marie, ta femme, a conçu vient du Saint Esprit ; elle enfantera un fils et tu lui donneras le nom de Jésus, c’est Lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Mt 1, 20-21).

« Ta Nativité, ô Christ Notre Dieu, a fait resplendir pour le monde la lumière de la connaissance … ».

Amen

higoumène Alexis