Lundi 12 juillet 2021

Mémoire des saints, glorieux et illustres apôtres Pierre et Paul, les premiers coryphées

(Mt 16 ; 13-19)

 

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit,

Aujourd’hui, c’est-à-dire le 29 juin selon l’ancien style, nous célébrons la mémoire des saints glorieux et illustres apôtres Pierre et Paul, les premiers coryphées.

J’ai choisi de vous parler, maintenant, de l’apôtre Pierre à travers des paroles ou des événements, rapportés dans l’Evangile.

Vous verrez, c’est une personne attachante, touchante et pleine de vie.

A l’origine, l’apôtre Pierre s’appelait Simon.

Il est né dans le village de Bethsaïde, qui est situé sur la rive nord du lac de Génésareth.

Il était marié et il vivait à Capernaüm.

Il était pêcheur, comme aussi son frère André, disciple de saint Jean le Précurseur.

Un jour, André a dit à son frère :

« Nous avons trouvé le Messie, ce qui signifie le Christ » (Jn 1, 41).

Le lendemain, André a amené son frère auprès de Jésus.

Jésus l’a regardé et lui a dit :

« Tu es Simon, le fils de Jonas. Tu seras appelé Céphas, ce qui signifie Pierre » (Jn 1, 42).

Ce changement de nom signifiait pour lui une transformation de sa vie.

Alors, il a décidé de suivre Jésus, qui parcourait la Galilée, qui annonçait la Bonne Nouvelle du Royaume et qui guérissait tous les malades.

Mais, à ce moment-là, il n’a pas abandonné complètement la pêche.

Un jour, le Seigneur est monté dans la barque de Pierre puis, après avoir prêché, Il lui a demandé de s’éloigner du rivage et de jeter les filets. Ensuite, ils ont pris beaucoup de poissons.

Pierre est tombé d’admiration aux pieds de Jésus et Lui a dit :

« Eloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur » (Lc 5, 8).

Mais Jésus l’a relevé et lui a dit :

« Sois sans crainte, désormais, tu seras un pêcheur d’hommes » (Lc 5, 10).

Alors, Pierre a abandonné définitivement sa barque, ses filets et sa famille, afin de suivre Jésus.

Après le miracle de la multiplication des pains, le Seigneur a ordonné à ses disciples de monter dans la barque et de partir sur l’autre rivage.

La nuit est tombée, la barque était secouée par les vagues et le vent.

Jésus est venu vers ses disciples en marchant sur les eaux.

Pierre était porté par sa foi. Il est sorti de la barque, sur l’ordre de Jésus, et il a commencé à marcher sur l’eau afin de Le rejoindre. Ensuite, il a eu peur et il a commencé à s’enfoncer dans l’eau.

Il a crié : « Seigneur, sauve-moi ! ».

Jésus lui a tendu la main, l’a saisi et lui a dit :

« Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » (Mt 14, 31).

Ils sont montés dans la barque, et le vent a aussitôt cessé.

« Ceux qui étaient dans la barque sont venus adorer et se prosterner devant Jésus, en disant : Tu es véritablement le Fils de Dieu » (Mt 14, 33).

Un jour, Jésus a dit à ses disciples des mots durs, et beaucoup L’ont abandonné.

Puis Jésus s’est tourné vers ses douze apôtres et leur a demandé s’ils voulaient eux aussi partir.

Pierre a répondu aussitôt :

« Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ! » (Jn 6, 68).

Une autre fois – c’est ce que nous venons d’entendre dans l’Evangile – Jésus parcourait la région de Césarée de Philippe et a interrogé ses disciples :

« Pour vous, qui dites-vous que je suis ? » (Mt 16, 15).

Pierre a répondu aussitôt :

« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » (Mt 16, 16).

Jésus lui a dit :

« Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les portes de l’enfer ne tiendront pas contre elle » (Mt 16, 18).

Jésus, après le dernier repas de la Cène, a annoncé à Pierre calmement et avec tendresse :

« En vérité je te le dis : cette nuit-même, avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois » (Mt 26, 34).

Pierre est entré dans la cour du palais du grand prêtre, et une servante lui a dit :

« Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen » (Mt 26, 69).

Il l’a nié.

Une autre servante l’a vu et a dit :

« Celui-ci était aussi avec Jésus de Nazareth » (Mt 26, 71).

Il l’a nié de nouveau.

Enfin, d’autres personnes lui ont dit :

« Certainement, tu es aussi de ces gens-là » (Mt 26, 73).

Il l’a nié de nouveau, et aussitôt un coq a chanté.

« Et Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite : ‘Avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois’. Et, sortant dehors, il pleura amèrement » (Mt 26, 75).

Amen.

higoimène Alexis