Dimanche 1er août 2021

Sixième dimanche après la Pentecôte

Dimanche des saints Pères des 6 premiers conciles œcuméniques

 (Mt 9, 1-8)

 

 

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit,

 

Nous ressemblons tous à cet homme paralytique.

Nous aussi, nous ne pouvons pas toujours avancer.

Justement, Jésus nous aide et nous pousse à aller de l’avant.

C’est la première parole que Jésus adresse à cet homme paralytique :

 

« Lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison » (Mt 9, 6).

 

Jésus nous libère de toute incapacité, Il nous délivre de toute captivité.

 

L’apôtre Pierre a répondu à Jésus : Seigneur, si c’est Toi, ordonne-moi de venir vers Toi sur l’eau.

Jésus lui a dit : Viens !

Pierre est sorti de la barque et il a marché sur l’eau, afin de rejoindre Jésus (cf. Mt 14, 28-29).

 

Il y a aussi le Cantique de Marie dans l’Evangile :

 

« Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur.

Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante.

Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuses » (Lc 1, 46-48).

 

Lorsque nous nous adressons au Seigneur avec confiance, nous recevons une force qui nous fait avancer, comme le paralytique guéri.

 

Les maladies, mais surtout le péché, nous rendent impuissants.

Nous ne pouvons pas avancer, nous ne pouvons pas agir, nous sommes prisonniers comme le paralytique qui n’a pas encore été guéri.

Par contre, lorsque nous rencontrons le Christ, nous trouvons de nouveau la liberté d’agir, nous sommes libérés d’une certaine servitude.

 

La femme samaritaine, ayant rencontré Jésus, a reconnu le Messie, elle est partie dans la ville et elle a laissé sa cruche : elle n’en aura plus besoin.

 

Jésus a reçu en plénitude et a accueilli l’homme paralytique : il a guéri sa maladie et lui a pardonné son péché.

Le Christ est toujours attentif à notre prière et à notre demande : Il nous reçoit et nous écoute, quand nous L’implorons.

Il apprécie notre courage, nos efforts et notre patience.

 

Bartimée était un aveugle mendiant et il était assis sur le bord du chemin.

Il s’est écrié : « Fils de David, Jésus, aie pitié de moi ».

Puis il a crié beaucoup plus fort : « Fils de David, aie pitié de moi ».

Jésus l’a entendu, Il l’a appelé et Il lui a rendu la vision.

 

« Lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison. Il se leva, et s’en alla dans sa maison » (Mt 9, 6-7).

 

Nous devons porter notre lit, comme notre croix autour du cou, pour chacun d’entre nous.

Nous devons continuer à porter nos peines, nos difficultés, nos problèmes ; nous devons continuer à remplir nos obligations et nos engagements.

 

Amen.

higoumène Alexis