lundi 28 août 2023

fête de la Dormition de la Très Sainte Mère de Dieu

 

Au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,

C’est précisément à travers la personne de Marie, Vierge et Mère de Dieu, que le Fils de Dieu est devenu le Fils de l’Homme.

L’année liturgique, qui est une icône de la vie sur terre du Christ, commence et se termine par Marie.

La première fête de notre calendrier liturgique, c’est la naissance de la Vierge Marie, le 8 septembre.

La dernière fête de notre calendrier liturgique, c’est la Dormition de la Très sainte Mère de Dieu, le 15 août.

Il n’existe aucun document historique sur la mort de Marie.

Dans l’Evangile, il n’existe non plus aucune parole qui se rapporte à la mort de Marie.

La vénération de Marie, lors de sa Dormition ou de son Assomption, est fondée seulement sur la tradition de l’Eglise.

La tradition complète la Sainte Ecriture. La tradition, c’est la mémoire vivante de l’Eglise.

Selon la tradition, nous, les fidèles, nous croyons à la montée au ciel de Marie avec son corps.

Selon la tradition, nous croyons que Marie est passée par la mort et qu’elle est ressuscitée.

La fête de la Dormition de la très sainte Mère de Dieu correspond à une deuxième fête de Pâques. Pour Marie, c’est le passage de la mort à la vie.

Au cours de la nuit de Pâques, nous, les fidèles, nous proclamons le Christ ressuscité, d’une voix forte, avec joie et en tout lieu.

Mais aujourd’hui, c’est tout le contraire. La mort et la résurrection de Marie restent toujours un mystère que nous vénérons avec piété et en silence. A l’image du Grand Carême dont les quarante jours sont empreints d’une tristesse radieuse, nous éprouvons aujourd’hui une tristesse radieuse.

Ecoutons à nouveau les paroles du tropaire de la fête, que nous avons entendues à de nombreuses reprises, au cours des offices liturgiques d’hier soir (vigiles) et de ce matin (divine liturgie) :

« Dans ta maternité, tu as gardé la virginité ; lors de ta Dormition, tu n’as pas abandonné le monde, ô Mère de Dieu ; tu es passée à la vie, toi la Mère de la vie et, par tes prières, tu sauves nos âmes de la mort ».

Il y a ici une parole très importante à retenir :

« Lors de ta Dormition, tu n’as pas abandonné le monde, ô Mère de Dieu ».

La Mère de Dieu est au ciel. Pourtant, elle apparait aux saints, elle console les affligés, elle guérit les malades, elle soutient et elle accompagne les fidèles dans leurs prières et dans leurs épreuves.

Donc, la Mère de Dieu est toujours présente parmi nous. Elle est notre protectrice et elle le restera jusqu’à notre mort sur terre.

« Il est digne en vérité de te célébrer, toi la Mère de Dieu, bienheureuse et très pure et Mère de Dieu. Toi qui es plus vénérable que les chérubins et qui es incomparablement plus glorieuse que les séraphins, toi qui sans tâche enfantas Dieu le Verbe, toi véritablement Mère de Dieu, nous te magnifions ».

Amen

higoumène Alexis