Dimanche 14 mars 2021 — Dimanche du pardon — mémoire de l’expulsion d’Adam

40ème dimanche après la Pentecôte  Dimanche du pardon-mémoire de l’expulsion d’Adam (Mt 6 ; 14-21)     Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit,   Reconnaître que, parfois, c’est difficile de pardonner aux autres. Et même, parfois, c’est long de pardonner, ou bien nous ne voulons tout simplement …

Dimanche 7 mars 2021 — Dimanche du jugement dernier

Dimanche 7 mars 2021 39ème dimanche après la Pentecôte  Le jugement dernier (Mt 25 ; 31-46)       Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit,   Nous venons d’entendre dans l’évangile : chaque fois, lorsque vous avez fait cela ; ou chaque fois, lorsque vous n’avez pas fait cela. …

Sonnerie de Saint-Serge de Paris


par Alexandre Damnianovitch

Depuis un demi-siècle environ, la sonnerie des cloches de Saint-Serge appelle les fidèles le samedi soir au début des vigiles, le dimanche matin au début de la divine liturgie, ainsi que les jours de fête et les veilles des jours de fête, en semaine. Cette manière particulière de sonner est une tradition ancienne apportée de la Russie, puis transmise ici de génération en génération, perpétuée aujourd’hui par notre psaltiste Milan Radulović. Cette sonnerie a inspiré le compositeur Alexandre Damnianovitch, lui-même membre de la paroisse ainsi que de la chorale de Saint-Serge. Sa composition « La Sonnerie de Saint-Serge de Paris » est interprétée ici par la pianofortiste Yoko Kaneko. La composition débute par  l’imitation de cette sonnerie festive, jouée au piano, pour prendre son autonomie au bout de quelques secondes, et raconter sa propre histoire …

 

Alexandre Damnianovitch La Sonnerie de Saint-Serge de Paris 




Dimanche 21 février 2021 — Dimanche du publicain et du pharisien

37ème dimanche après la Pentecôte  Dimanche du publicain et du pharisien (Lc 18 ;10-14) Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit,   « Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l’un était pharisien, et l’autre publicain » (Lc 18,10). Le pharisien se tient debout, il prie en lui-même, il se …

Lundi 15 février 2021 — Fête de la sainte rencontre du Seigneur

Lundi 15 février 2021 Fête de la sainte rencontre du Seigneur  (Lc 2 ; 22-40)   Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Nous célébrons, aujourd’hui, la fête de la sainte rencontre du Seigneur ou la fête de la présentation du Seigneur dans le temple, le 2 février …

Dimanche 7 février 2021- 35ème dimanche après la Pentecôte

Dimanche 7 février 2021 35ème dimanche après la Pentecôte  Saint Grégoire le théologien, archevêque de Constantinople (Lc 18 ;35-43)   Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit,   « Un aveugle était assis au bord du chemin, et mendiait » (Lc 18,35) Cet aveugle, il se trouve sur le …

Dimanche 31 janvier 2021- 34ème dimanche après la Pentecôte

Dimanche 31 janvier 2021 34ème dimanche après la Pentecôte  Saints hiérarques Athanase et Cyrille, archevêques d’Alexandrie (Lc 18 ;18-27) Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, « Bon maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? Jésus lui répondit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Il n’y a de bon que Dieu …

Dimanche 10 janvier 2021

Dimanche 10 janvier 2021

dimanche après la naissance du Christ

saints et justes Joseph le fiancé, le roi David et l’apôtre Jacques, frère du Seigneur

(Mt 2 ; 13-23)

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit,

Nous venons d’entendre, aujourd’hui, dans l’Évangile :

« Voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit ».

Un peu plus loin : « Voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, en Égypte ».           

Si nous voulons devenir chrétiens orthodoxes, nous devons nous efforcer d’être en relation avec le Seigneur, dans notre vie quotidienne, le plus souvent possible.

Nous connaissons bien ces versets tirés d’un psaume de David, car nous les entendons souvent à l’église, au cours des offices :

« J’ai constamment le Seigneur sous mes yeux ;

Quand il est à ma droite, je ne chancelle pas.

Aussi mon cœur est dans la joie, mon esprit dans l’allégresse,

Et mon corps repose en sécurité » (Ps 16 ; 8-9).

Nous connaissons également cet enseignement de l’apôtre Paul, qui tient en quelques mots :

« Soyez toujours joyeux,

Priez sans cesse.

Rendez grâces en toutes choses,

Car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ » (1 Thess. 5 ; 16-18).

Être en relation constante avec Dieu, ce n’est pas, évidemment, de rester enfermé dans une église, ou bien de demeurer à la maison devant une icône ou devant un livre saint.

Être en relation constante avec Dieu, pendant notre travail ou durant nos activités, c’est être heureux d’avoir été créés à l’image de Dieu ; c’est être heureux d’avoir reçu le don de la vie ; c’est être heureux d’avoir été touchés par la grâce divine.

« L’ange du Seigneur dit à Joseph : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Égypte, et restes-y jusqu’à ce que je te parle …

Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Égypte » (Mt  2 ; 13-14).

La vie chrétienne est difficile, parce qu’elle est une invitation constante à ressembler au Christ, parce qu’elle consiste, autant que possible, à une assimilation des préceptes du Seigneur.

Le monde nous propose de manifester, dans la vie de tous les jours, de la violence, de l’autorité, de la supériorité, de la désobéissance, du rejet, du non-respect, de l’impatience.

Au contraire, le chrétien orthodoxe, dès lors qu’il veut mettre en pratique l’enseignement qu’il a reçu lors de son baptême dans l’église, préfère témoigner de la patience, de la douceur, de l’humilité, de l’obéissance, de la pauvreté, de la non-résistance.

Souvenons-nous de ce passage de l’Évangile, lorsqu’ils accusent Jésus : Lui ne répond pas pour chercher à se justifier, Il reste silencieux, il reçoit sans broncher le jugement des hommes, il accepte d’être crucifié.

« Le gouverneur interrogea Jésus en ces termes : Es-tu le roi des Juifs ?

Jésus lui répondit : Tu le dis.

Mais il ne répondit rien aux accusations des principaux sacrificateurs et des anciens.

Alors Pilate lui dit : N’entends-tu pas de combien de choses ils t’accusent ?

Et Jésus ne lui donna de réponse sur aucune parole, ce qui étonna beaucoup le gouverneur » (Mt 27 ; 11-14).

Le roi Hérode envoie décapiter Jean dans sa prison.

Sa tête est apportée sur un plat, et donnée à la jeune fille, qui la porte à sa mère.

Les disciples de Jean viennent prendre son corps, et l’ensevelissent. Et ils vont l’annoncer à Jésus. L’évangéliste Matthieu nous livre ce commentaire qui traduit à la fois une forme d’acceptation et d’humilité, ainsi qu’un désir de silence et de prière :

« A cette nouvelle, Jésus partit de là dans une barque, pour se retirer à l’écart dans un lieu désert ; et la foule, l’ayant su, sortit des villes et le suivit à pied » (Mt 14,13).

Amen.

Higoumène Alexis